Chers compagnons d’Edencast,

Il y a des moments où l’on décide de reconstruire sans tout casser, de réparer sans rompre. Edencast traverse actuellement l’un de ces moments.

Depuis quelques jours, à l’abri des regards, la plateforme se transforme. Lentement, méthodiquement, dans cette étrange temporalité propre aux chantiers numériques : ceux que l’on ne voit pas, mais qui mobilisent chaque parcelle d’attention.
Des heures entières, parfois des nuits blanches, à naviguer entre le connu et l’inconnu, à réajuster ce qui, depuis longtemps, tenait bon mais menaçait de s’ankyloser.

En chemin, il arrive que certains éléments vacillent. L’application mobile, un temps désorientée, a fait des siennes ; les podcasts ont brièvement perdu leur voix. Des incidents passagers, sans gravité, mais révélateurs de ce que toute transition exige de lâcher, pour mieux reconstruire.

Cette année marque les quinze ans d’Edencast. Et si cette refonte n’en est pas la célébration, elle en porte malgré tout la trace. Car au bout de tant d’années, vouloir que rien ne change, c’est souvent le plus sûr moyen d’empêcher les choses de continuer à vivre.

Alors on avance. Avec prudence, avec patience, et cette envie sincère de faire les choses bien — pas pour innover à tout prix, mais pour retrouver de la souplesse, de la clarté, de la légèreté.

Merci, à vous qui accompagnez ce chemin sans bruit, pour votre fidélité calme, votre présence diffuse mais précieuse.
C’est elle, au fond, qui donne à tout cela son sens.

À très bientôt,

Kevin