2 juin 2020 à 17:13
Bonjour Kevin et tous,
merci pour cette petite anecdote.
Je ne suis pas si surprise, les diplômes et l’ouverture d’esprit ne sont pas si liés que ça. Parfois, ils sont un peu dans leur bulle… Heureusement pas tous hein? 😉
Parfois c’est bien aussi de profiter des sons de la nature, je ne ressens pas forcément le besoin qu’on me décrive le paysage. Un exemple, dans un parc de ma ville, il y a des statuts, et la dernière fois, j’étais avec des voyants et ils décrivaient les statuts, mais perso, je m’en fiche des statuts, je préfère profiter des chutes d’eau, des oiseaux, du bruits des pas que du blabla. C’est un peu comme l’auddiodescription, quand il y en a trop, ça couvre la musique, l’ambiance du film, bah là c’est pareil.
Je ne suis pas génée pour le moment par cette distance sociale, les gens, je n’ai pas pour habitude de les toucher, et je touche toujours les objets comme avant, il suffit de se désinfecter les mains.
J’ai envie de dire, s’il n’y a que le physique visuel qui lui provoque de l’attirance, c’est bien triste, mais je pense qu’il ne s’est jamais posé la question et que suite à votre échange, il verra les choses différemment et j’espère se rencompte que non, ce n’est finalement pas le physique visuel qui l’attire chez sa partenaire, mais bien autre chose.
C’était ma petite réflexion, sur ce, c’est l’heure du goûter ! 😋
2 juin 2020 à 19:36
bonjour à tous,
sacré sarah lol, tu en loupe pas une…..
mais c’est vrai que le monde du voyant fonctionne ainsi, car l’handicap quelqu’il soit c’est limite un tabou.
ils ont des question je dirai unitile, et parfois on ce demande: mais ques-ce que je fou là!
on ressant tous des choses, il y a comme ça plusieurs façon de voir les choses.
et puis corona ou pas, comme tu dis sarah, on se déinfecte les mains, et on peu voir les choses.
je l’ai vécu ça ya quatre mois dans un blablacard, le chauffeur me posais tout un tat de questions, mais parfois les voyant ne s’intéresse pas non plus….
3 juin 2020 à 00:20
bonsoir, foi, pendant toute mon enfance, je faisais les scoutes de france. beaucoup d’enfants me poser des questions, mais cela ne me dérangeait en aucun cas de leurs répondre. d’autant plus, quand on faisait des rencontres avec des scoutes d’autres viles, les gens s’interressaient beaucoup à moi, et étaient très curieux de savoir comment je me débrouillais dans la vie de tous les jours.
la morale de cette histoire, c’est que dans la vie, il y a des gens qui vont te poser des questions, pour savoir comment tu vis ton handicap, et d’autres, qqui vont t’harcèler de questions déBiles car ils ne comprennent pas le handicap
en plus, je connais des non”-voyants qui se permettent de se moquer d’autres persones, qui ont le même handicap, et je trouve que c’est très malhonête de leur part
3 juin 2020 à 02:31
Bonjour,
Pour ma part, la question que soulève ce type de témoignage est celle de notre invisibilisation sociale dans toutes ses dimensions. C’est un fait qu’en 2020, la personne handicapée reste reléguée à la marge de la société. Nous sommes toujours exclus de leur imaginaire politique, économique, social, culturel, sexuel et sentimental. Le constat est implacable: Nous n’existons pas en tant que sujet politique.
D’où la nécessité de se prendre en main. Pour se faire, il convient de poser un regard critique sur notre propre apathie. Alors que nous sommes les premières victimes des rapports de domination au sein de la société en ce sens que nous devons faire face à toutes sortes de discriminations, malgré cette triste réalité, nous restons incapables d’investir le champ du combat politique. À l’heure où tous les dominés du coin parviennent à s’organiser afin de peser sur le débat politique, parfois même en unissant leur lutte autour de ce qu’on appelle l’intersectionnalité, le bouquet consiste à ne même pas figurer dans ce cas de figure.
Bref, il nous faudra un jour s’emparer de cette question primordiale pour changer la donne.
3 juin 2020 à 22:02
Bonsoir,
Eh bien, cette petite anecdote nous renvoie des choses différentes.
Mais je te rejoint Sofiane sur notre invisibilité. J’aurai pensé qu’avec l’intégration, cela changerait un peu plus. Après, s’engager dans la politique, ce n’est pas donné à tous. Kevin a partagé sur le compte Twitter d’Edencast une vidéo, le contrat social invalide, je crois où dedans il y a le témoignage de la présidente de Droit Pluriel, et elle a cité l’exemple du grenel des violences faites aux femmes en disant qu’il n’y avait rien eu sur les femmes handicapées. En réalité si, il y a eu des discussions, je ne me souviens plus exactement le thème, mais sur les relations amoureuses, mais dans un ministère à part. Et rien vu dans les médias sur ça…
Il y aurait beaucoup de choses à dire.
Leana, tu verras avec le temps que les personnes différentes, quelque soit cette différence, handicap, origine etnique, croyances et autres, ne sont pas forcément plus ouverte qu’une personne dite valide, dans la norme… En réalité, on a tous une différence. Après, les jeunes de ton âge ont encore l’excuse de l’adolescence, de la découverte, de la personnalité qui se construit, en ça, ils ne sont pas moins bête que les autres 😅
3 juin 2020 à 23:22
Un sage m’a dit un jour: «On est tous des handicapés!»
4 juin 2020 à 10:34
Bonjour, et bien oui, je trouve que Pierre a raison. Je rejoins aussi Sarah quand elle disait que que tout le monde est différent malgré que pas tout le monde a un handicap
8 février 2021 à 11:46
Salut à tous,
Ce matin, une émission de France Culture nous éclaircit sur les origines des difficultés des personnes handicapés, dans le cadre de leur intégration supposée, en France notament, et sur le regard porté par les autres personnes, soit disant valides, en France toujours.
Notre ministre, chargé du handicap y fait une courte aparté sur la loi à venir sur le conditionnement de l’Alocation Adulte Handicapé au revenu du conjoint.
La définition du mot “handicap” a évolué au fil du temps, de course hippique à “déficience physique ou mentale”. La loi du 11 février 2005 en donne une définition légale, inspirée de la classification internationale, mais depuis quand le handicap est-il devenu une affaire d’État ?
Bonne écoute! Voici ci-contre le lien:
8 février 2021 à 12:08
Le paragraphe commençant par, « la définition » n’est la citation de personne. C’était le titre de l’émission.
8 février 2021 à 13:58
Salut,
Mon message a manqué aussi de la description plus détaillée que cette émission aurait mérité, mais je ne saurais trop vous conseiller son écoute: elle est très instructive, s’agissant de la condition des personnes handicapés, au fil des décénies.
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