Audiodescription avec Greta, ce que je craignais est bien là…

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43 réponses

Quentin

Membre

Bonsoir,

> Ce qui est quand même curieux, c’est que, d’après les informations dont je dispose, Greta ne pratiquerai ses restrictions que pour le public français.

Je n’ai pas effectivement réessayé depuis pas mal de temps, donc je ne peux pas confirmer ou infirmer. JE ne vais pas au cinéma souvent, et le peu de fois où j’y vais, le film que je vais voir est rarement dans l’application.

En fait en Suisse, la plupart des films qu’on peut avoir sur Greta sont en allemand… C’est normal vu que l’application a commencé en allemand en premier et que plus de 60% de la Suisse parle dans cette langue.
J’avais participé aux premiers tests en 2014-2015, mais depuis, je n’ai dû servir Greta avec succès qu’une petite dizaine de fois, pas beaucoup plus.

Je viens de voir qu’il y a maintenant une rubrique pour louer des films en audio uniquement…. mais elle est complètement vide chez moi.
Dommage, ça aurait potentiellement pu m’intéresser.

Je ne me souviens pas avoir lu que c’était uniquement pour la France quand ils en parlaient dans leur newsletter, mais quand j’ai vu l’annonce qu’ils demanderaient dorénavant la géolocalisation, j’ai immédiatement compris leurs intentions.
Si ça fonctionne en France, ce n’est probablement qu’une question de temps avant que ça ne soit aussi le cas en Suisse et en Belgique.

La non-réponse reçue par Sabrina confirme bien qu’ils sont eux-mêmes mal à l’aise avec ça en tout cas.

Tant mieux si la bavarde se spécialise dans les anciens films et peut être utilisée à la maison. Ca correspond beaucoup plus à mon utilisation personnelle.

Ce qui est quand même curieux, c’est que, d’après les informations dont je dis

Quentin

Membre

Rebonsoir et désolé pour le double post

Grosse déception. Je viens de cliquer sur le lien, et, La bavarde n’est pas disponible en Suisse. J’imagine que vous ne pouvez pas non plus l’avoir en Belgique.

J’espère qu’ils pourront la rendre disponible et que ce n’est pas de nouveau des débilités de copyright à la c qui les en empêche.
Affaire à suivre.

Sabrina

Membre

Bonjour,
Quelques nouvelles toutes fraîches de La Bavarde:
Ils sont partenaires du festival du cinéma Télérama qui commence aujourd’hui si j’ai bien compris.
Du coup il y a 13 films en comptant les versions audiodécrites et les versions sous-titrées.
Eh oui, qui dit nouvelle app dit repartir de 0⋯
Le balayage avec VO est encore un peu capricieux, mais comme ils le disent dans leur mode d’emploi, ils sont en version bêta.
Sinon pour l’utilisation c’est comme pour Greta, on télécharge ce qui nous intéresse au préalable, AD ou sous-titres, et ça se synchronise dans le cinéma.
Dans leur descriptif ils parlent de « cinémas partenaires », le terme est ambigu, parce qu’il s’agit en fait de cinémas partenaires de Télérama, si vous voulez payer vos places 4€.
Mais pour avoir accès à l’AD, c’est ok partout, pas de géolocalisation en vue.
Et en théorie, « Le Comte de Monte-Cristo » depuis chez soi sur son home cinema, c’est bon.
À tester.

Ouiza

Membre

Bonjour à Tous, malheureusement, il y a un aspect que vous semblez complètement négligé ou ignorer : les versions audiodécrites des films n’appartiennent pas à Greta ni même aux auteurs de ces versions, elles appartiennent aux diffuseurs et aux producteurs de cinéma qui les commandent et qui en ont les droits. Il n’y a donc pas d’audiodescription gratuite et moi-même qui travaille avec beaucoup d’auteur d’audiodescription et qui suit relectrices je n’ai pas accès aux versions audiodécrites des films sur lesquels je travaille, les auteurs n’ont plus d’ailleurs. Et si parfois nous en possédons une version, c’est parfaitement illégal et nous ne pouvons pas la diffuser à du public. Greta est donc obligée de les acheter et ne peut pas les diffuser librement. C’est sans doute regrettable mais c’est un effet du capitalisme ambiant et de la manière dont est géré l’industrie du cinéma. Nous sommes tributaire de ses contraintes et pas plus la bavarde que d’autres applications ne pourront disposer d’un grand nombre d’Audiodescription à moins de négocier avec les diffuseurs et les producteurs et d’en obtenir certaines gratuitement ou pour un prix très peu élevé. Cela explique toutes les restrictions. ce n’est pas auprès de Greta qu’il faut protester : protestez auprès de Gaumont, Pathé ou auprès des gros producteurs de films. ce sera sans doute peu efficace, mais c’est là la clé du problème.

Kevin

Gardien des clés

Bonjour Ouiza,

Tu fais bien de rappeler cet aspect, et il est indéniable que les pistes audiodécrites restent sous le contrôle des producteurs et des diffuseurs, ce qui en restreint nécessairement l’accessibilité. Personne ici n’ignore ces contraintes juridiques, et il ne s’agit pas de reprocher à Greta ou LaBavarde de ne pouvoir s’en affranchir.

Toutefois, ce qui interpelle, c’est que l’accès à l’audiodescription, au lieu de se fluidifier, semble se complexifier au fil du temps. Au-delà des considérations liées aux droits, certaines restrictions ont été instaurées, rendant l’expérience utilisateur plus laborieuse qu’auparavant. Or, une application dédiée à l’accessibilité devrait avoir pour vocation d’en faciliter l’usage, non de l’entraver davantage.

Par ailleurs, le modèle économique adopté en France ne semble pas être une fatalité : en Suisse et en Belgique, Greta ne fonctionne pas selon ces mêmes contraintes. Cela démontre bien que ces restrictions ne découlent pas uniquement d’obligations imposées par les ayants droit, mais aussi de choix spécifiques, qui méritent d’être questionnés.

D’ailleurs, dans l’édito récemment publié, nous avons abordé la nécessité d’une réflexion plus large, impliquant les producteurs, les diffuseurs et les instances du secteur. C’est en mettant en lumière ces enjeux que l’on peut espérer voir émerger des solutions mieux adaptées, et non en se résignant à l’existant.

Mirakle

Membre

Bonjour Ouiza,
Tu n’as pas dû lire l’ensemble des messages de la discussion car nous nous doutons bien que les pistes AD sont protégées par droit d’auteur mais comme je le soulignais dans mon dernier message il devrait y avoir un moyen mis en place par l’Etat pour permettre aux déficients visuels d’accéder à ces pistes au même titre que les livres au motif qu’on est déficient visuel même si c’est pas tout à fait la même chose mais sans ces pistes AD bon nombre de détails nous échappent dans les films donc à mon sens cela devrait être disponibles aux déficients visuels au motif que si nous avions la vue nous pourrions voir les détails de certains films et c’est d’autant plus frappant selon certains types de films…
Par ailleurs comme je le soulignais dans mon dernier message sans le dire clairement, on peut s’interroger sur une réelle tarification des pistes audio AD sur le prix d’un DVBD sinon pourquoi un film américain qui sort en DVD à 19,99 euros n’a pas de piste AD quand un autre sort au même prix mais avec piste AD en plus de la piste VF classique…
Bien sûr c’est sans doute une considération d’éditeur mais on peut s’interroger sur l’intérêt de mettre d’une certaine manière à la poubelle les pistes AD qui disparaissent de la circulation une fois le film sorti en DVD ou blu-ray car si les pistes AD sont disponibles dans certains cinémas, que deviennent-elles une fois le film sorti en DVD ou blu-ray ?
Au-delà de la considération du droit d’auteur que je peux comprendre sur le fond, pourquoi ne pas proposer dans ce cas une plateforme avec les pistes AD afin de faire perdurer ces pistes sur le long terme dans la mesure où les pistes AD sont faites avant tout à destination des déficients visuels et qu’à un moment si une loi oblige les éditeurs à inclure les pistes AD dans les DVD moyennant quelques centimes pour rétribuer les auteurs des pistes AD, cela satisferait le plus grand nombre à défaut d’avoir une plateforme dédiée mais là aussi comme je le disais il faut que les politiques se penchent sur le sujet et ce n’est sans doute pas leur priorité…
Après je doute que Greta achète les pistes AD sinon elle fonctionnerait à perte dans la mesure où elle vise un public restreint et que l’application est gratuite… Elle doit sans doute avoir signé un partenariat avec les éditeurs et/ou les cinémas pour mettre à disposition les pistes AD sur le même principe que ce que je disais à savoir que c’est pour un public déficient visuel donc c’est un moyen aussi pour les éditeurs de pousser les déficients visuels à se rendre au cinéma pour voir leurs films donc je pars du principe que pour cela ils acceptent de jouer le jeu et mettent à disposition de Greta les pistes AD pour un temps donné et comme l’a fort logiquement souligné Kevin, on ne peut que constater la détérioration du fonctionnement de Greta qui sur le papier part d’une bonne intention fort utile mais pour laquelle avec le temps son usage se retrouve limité pour ne pas dire inexistant pour certains utilisateurs sachant comme ça a été souligné que cette problématique ne semble pas être relevée dans d’autres pays limitrophes à la France donc ça interpelle sur le fonctionnement français par rapport à nos voisins frontaliers…
Bref on est pas prêt de voir les choses s’améliorer car ça prendra nécessairement du temps mais comme le disais Sabrina dans l’un de ses derniers messages, on peut se dire que Greta n’est pas vraiment transparent en omettant de répondre à sa seconde question pour savoir pourquoi ce problème ne touche que la France…
Bonne journée

Ouiza

Membre

@Miracle, tu as raison j’ai sans doute raté quelques messages dans ce fil de discussion… Il faut que ce soit bien clair je suis entièrement d’accord avec vous, mais l’exception aux droits d’auteur pour l’édition a été un travail de longue haleine. Je ne suis pas sûre que les acteurs du handicap se préoccupe beaucoup de notre accès à l’audiodescription. C’est bien dommage ! Et c’est même assez grave ! Je partage entièrement votre déception sur Greta j’espère que la bavarde réussira à avoir un catalogue plus développé. Peut-être auront-ils plus d’arguments pour négocier les films. Par ailleurs je pense qu’ils auront accès à plus de répertoire classiques du cinéma ce qui est un véritable atout.

Eric BILLON

Membre

Un sujet de discussion vaste. Mais cela m’a permis de passer un message à un ami qui travaille au niveau des ministères de l’État français et au niveau de la commission européenne.
Tout ce petit monde est en train de travailler sur l’écriture d’une nouvelle loi sur l’accessibilité, Dans tous les sujets. Je lui ai demandé d’intégrer l’accès à l’AudioDescription sur tous les supports, si nos hommes et femmes politique sont sensibles à cela.
Effectivement, la première version de la loi qui date d’il y a 20 ans il me semble, et très très abstraite au niveau de pas mal de sujets concernant les déficients visuels. Cette nouvelle écriture va permettre, en tout cas nous l’espérons, beaucoup plus de détails précis quant à nos besoins sur l’accessibilité dans tous les domaines Transports, sur le numérique également car il y a 20 ans on en parlait beaucoup moins et on s’en servait beaucoup moins pour les plus ancien d’entre nous, l’accessibilité des logements comme les interphones notamment qui nous reste très inaccessible aujourd’hui alors qu’il y a des solutions mais les industrielles ne voient que la rentabilité, etc.….
Cela ne donnera peut-être rien mais comme on dit, qui ne tente rien n’a rien.
J’espère qu’il y aura des oreilles attentive au niveau européen surtout qu’il y a un groupe de travail sur l’harmonisation entre tous les pays qui font partie de l’Europe. Il ne nous reste plus qu’à patienter car souvent cela est assez lent.
Bonne fin de journée.

Marie Gaumy

Membre

Bonjour à tous,

Je découvre ce site que je trouve passionnant avec des éditos d’une grande finesse d’analyse. Cette discussion m’intéresse d’autant plus que je suis à l’initiative du projet La Bavarde et audiodescriptrice depuis 17 ans.

Je voulais rebondir sur certains points évoqués ici.
Effectivement, il y a un plaidoyer à mener sur l’audiodescription. C’est un sujet politique avant tout et non économique. Il n’y a pas et ne peut y avoir de marché de l’audiodescription, nous l’avons tous vu avec Greta qui a essuyé les plâtres avec divers modèles économiques, tous posant problème.
– On ne peut demander aux usagers de payer l’audiodescription en plus de leur place de cinéma ou de la location d’un film.
– Les distributeurs ne donnent pas accès aux films s’ils doivent payer une mise en ligne sur une appli (d’où le catalogue extrèmement réduit de Greta depuis 2015 en France). Ils rament déjà quand on leur demande les fichiers gratuitement (je reviendrai là dessus)
– Un abonnement demandé aux cinéma : vous avez tous vu ce que ça donne…
Il ne reste donc pas 46000 possibilités.

Je souhaitais aussi vous préciser qu’il n’y a pas de droit d’auteur sur les AD.
Les auteurs sont payés – mal, très mal – certes comme des auteurs donc sans protection sociale (ni chômage, ni congés, ni maladie) mais ils cèdent leur droit. Cela signifie qu’ils sont payés une seule fois pour leur prestation et ne touchent rien en plus lorsque leur travail est diffusé. Même chose pour les interprètes.

Les diffuseurs et producteurs ne demandent pas aux applis d’acheter les AD – dieu soit loué, ça ne leur ai pas encore venu à l’esprit mais tout est possible – car ces applis (Greta ou La Bavarde) leur ramènent potentiellement des spectateurs en plus.
Ce sur quoi il y a des droits à payer, c’est sur la bande originale du film (voix des acteurs, musique, ingénieur du son etc…), raison pour laquelle, il est peu probable qu’une appli diffuse les AD mixées au son du film. Il faudrait alors que ce soit payant pour les usagers car il y aurait toute cette redistribution des droits artistiques à effectuer. Autant dire une vraie usine à gaz !

Actuellement, pour les AD voix seule, Greta demande aux distributeurs de payer un forfait de mise en ligne pour couvrir les frais de traitement des fichiers, de stockage, de maintenance, le paiement des gens qui s’en occupe, etc.
La Bavarde est une association et se charge de trouver les financements pour tous ces frais, afin de s’émanciper du bon vouloir des distributeurs (auquel elle n’échappe pas complètement, néanmoins) et de constituer un catalogue de films varié (documentaire, films d’auteurs à petit et moyen budget, film d’animation, grosse production, court-métrage…). L’idée étant à terme de faire de cette appli un lieu de centralisation et de stockage de l’existant, les AD étant toutes disséminées partout, et que cet outil servent à la fois pour les usagers et les professionnels.

Concernant le suivi des films qui quittent le circuit salle et passent en DVD ou VOD, il faut savoir que pour cette étape, ce sont de nouvelles autorisations auprès de nouveaux ayant droit à obtenir pour diffuser l’AD. Oui, c’est kafkaïen ! Les fichiers ne sont pas non plus les mêmes. Si vous essayer de synchroniser une AD de Monte Cristo pour la salle sur une location du film en VOD, l’AD finira par chevaucher les dialogues, car la vitesse de diffusion en salle n’est pas la même que sur les plateformes (24 et 25 images secondes) sauf pour les Blu-ray.
La Bavarde s’ingénie à suivre tous les films de son catalogue de la diffusion salle à la diffusion maison.
Mais là encore, en fonction de l’encodage des films qui diffère d’une plateforme à une autre, la Synchro peut-être par exemple parfaite sur Canal VOD mais approximative sur Pathé Home. Il nous faut donc tester les plateformes film par film et orienter nos usagers sur celles dont nous sommes sûrs.

Enfin, nous savons que certains usagers s’inquiètent de ne plus avoir d’équipement en salle « à cause » des applis. Je pense qu’il ne faut pas faire porter tous les maux sur nous. Nous tentons de pallier à un manque (30% des salles équipées seulement dont la moitié avec du matériel non entretenu, sans compter un certain nombre de spectateurs qui n’ont pas envie d’être estampillés « en situation de handicap » chaque fois qu’ils vont demander un casque et un récepteur-émetteur). Cela ne signifie pas que nous bataillons contre un système en place. Deux choses peuvent et doivent exister. Il ne viendrait à l’idée de personne de mettre dos à dos le chien guide et la canne blanche. Ou encore, c’est comme avoir deux moyens de paiement (liquide et carte ) sur une machine à bonbons. Le matériel salle peut être défectueux : le téléphone est là. Les batteries du téléphone peuvent être à plat ou vous avez oublié vos oreillettes : le matériel salle est là.

J’espère que ce long message ne vous aura pas ennuyé et aura répondu à certaines de vos interrogations. N’hésitez pas à me faire part de vos retours. La Bavarde est très imparfaite mais c’est encore un bébé de deux mois et demi. Elle évolue du mieux qu’elle peut. J’ai parfaitement conscience que le moteur de recherche devient archi urgent. On y travaille ( je vous passe les détails du bordel dès qu’on change un truc dans une appli) et même si ça ne va jamais aussi vite que l’on voudrait, vous l’aurez, promis.

Marie Gaumy.

Kevin

Gardien des clés

Chère Marie,

Ton message, d’une limpidité rare, apporte à cette discussion une densité et une élévation que nous accueillons avec gratitude. Il témoigne d’une expertise profonde, doublée d’un engagement sincère, tissé d’exigence et de clairvoyance.

Le simple fait que tu aies choisi de t’inscrire ici pour nous adresser ces mots, en prenant le temps de poser chaque nuance, est en soi un geste précieux. Il mérite une attention à la mesure de ce qu’il représente. Et c’est pourquoi nous tenions à te présenter nos excuses : ton intervention s’est retrouvée, comme celles de tous les nouveaux membres, en modération. Or, la migration technique de notre infrastructure, survenue ce week-end, a contribué à ce que ton message nous échappe temporairement. Il aurait mérité d’émerger bien plus tôt.

Tu poses avec une remarquable clarté les tensions structurelles qui traversent le champ de l’audiodescription : celles du financement, de la diffusion, des droits, de l’accessibilité réelle. Et tu le fais sans céder ni à la facilité du constat, ni à l’amertume du découragement. Tes mots tracent une ligne : celle d’un engagement lucide, où la volonté de bâtir ne se dérobe pas devant la complexité du réel.

Le projet que tu portes à travers La Bavarde incarne cette exigence. Loin des postures et des déclarations creuses, il s’enracine dans une démarche artisanale, patiente, profondément organique, attentive à la diversité des œuvres comme à celle des parcours. On y perçoit cette obstination tranquille qui, souvent, précède les avancées véritables.

Et puis il y a cette image — si juste — du chien guide et de la canne blanche, qui résume en une métaphore limpide la coexistence des dispositifs d’accessibilité. Elle dit tout, sans fracas : la complémentarité, la liberté de choix, la nécessité d’un éventail de possibles. Elle mérite d’être retenue.

Merci, Marie, pour la générosité de ton propos, la qualité de ton regard et la profondeur de ton engagement. Nous espérons que cette première contribution sera suivie de bien d’autres, et que La Bavarde poursuivra son chemin avec la même exigence, pour s’imposer, avec le temps, comme l’un des repères majeurs de l’accessibilité cinématographique.

Bien amicalement,

Kevin

Mirakle

Membre

Bonjour Marie,
En un mot je dirais merci pour ton message d’une très grande clarté et très intéressant sur le mode de fonctionnement qui m’a permis de confirmer certaines choses que je soupçonnais et d’autres que je ne savais pas mais pour ma part j’ai l’espoir que La bavarde répondra un jour à mes attentes cinématographiques à domicile en me permettant d’accéder aux pistes AD pour ma cinémathèque qui ne dispose pas de piste AD sur le support disque mais faisons preuve de patience en espérant un jour que les politiques et en particulier à la culture on s’intéressera au sujet comme j’ai récemment vu passer la mise en route d’une future plateforme numérique rattachée à la BNF pour faciliter l’accès aux livres sans passer par des associations pour lire les dits livres (plateforme qui devrait être lancée en 2027)…
Bonne soirée

Marie Gaumy

Membre

Merci Kevin pour tous ces compliments, c’est presque trop. Mais je prends, je prends : ça fait du bien, en fait ! Aucun souci pour passer via les filtres de la modération. Mon message n’a pas attendu bien longtemps pour être publié.
Bonjour Mirakle, j’espère aussi que nous parviendrons à répondre à des attentes cinéphiliques plus pointues. Prochainement, d’ici une semaine ou deux, une vingtaine de grands classiques français vont arriver sur La Bavarde . Nous les testons sur les plateformes VOD. Néanmoins, si vous disposez d’un iPhone et si vous avez quelques un de ces films en réserve dans votre dvdthèque, je serais curieuse que vous testiez les AD sur vos disques afin de voir si l’appli détecte et synchronise bien sur ces supports. J’en ai personnellement quelques un à la maison sur lesquels je peux vérifier mais l’union fait la force ! Et n’hésitez pas à nous faire des retours négatifs, c’est même ceux là qui vont nous intéresser le plus.
Bonne semaine à tous.

Mirakle

Membre

Bonjour Marie,
Je vais profiter de regarder de nouveau l’application d’ici quelques jours quand je serais enfin en congés pour voir les films disponibles et si j’en ai certains dans ma cinémathèque…
Bonne soirée

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