Quand l’image devient silence : l’indispensable audiodescription de The Substance

Il est des œuvres qui s’écrivent moins avec des mots qu’avec des métamorphoses. Des films où le langage s’efface au profit d’un ballet charnel, où chaque geste, chaque souffle, chaque frémissement de peau remplace les dialogues.
The Substance appartient à cette caste rare du cinéma sensoriel, viscéral, presque muet. Et c’est précisément cette radicalité qui en révèle une autre, plus silencieuse encore : celle d’un long-métrage inaccessible sans audiodescription.
Car lorsque le regard est absent, et que les mots se taisent, que reste-t-il ? Le néant… ou une voix qui décrit. Une voix qui offre aux spectateurs aveugles non pas un simple résumé, mais un accès entier à la matière même de l’œuvre, à sa chair, à sa folie.

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