De nos jours, les ordinateurs tendent à être dépourvus de lecteur DVD et il peut arriver que l’on ait besoin de réinstaller Windows pour différentes raisons et c’est justement là que les clefs USB entrent en jeu.

S’il ne fait aucun doute qu’à notre époque les netbooks sont en passe de disparaître au profit des tablettes tactiles et des ultrabooks (dominés par le Macbook Air d’Apple), force est de constater qu’ils ont eux aussi leur part de responsabilité dans l’accélération de l’absence des lecteurs DVD au sein des ordinateurs. La marche forcée vers la dématérialisation est donc à l’oeuvre, pour le meilleur et pour le pire. Et le pire, justement, c’est lorsque le PC plante subitement et qu’il n’est pas possible de le faire fonctionner sans une réinstallation de Windows en règle !

En préambule

Avant tout, je tiens à préciser que la prévention passe tout d’abord et surtout, par des sauvegardes régulières de vos données. Si l’être humain ne peut atteindre la perfection en ce bas monde, ce ne sont pas les machines qui le pourront, nonobstant ce que l’on peut leur faire faire grâce à des langages de programmation variés. Donc, j’insiste, si vous n’effectuez pas des sauvegardes fréquentes de vos affaires, ne venez pas pleurer le jour où, votre PC vous abandonnera subitement en emportant à jamais avec lui des années de souvenirs ou de travail. Vous êtes prévenus !

Quelques notions de vocabulaire

Comme ça m’arrive d’être sympa (des fois), voici la définition de quelques mots que vous rencontrerez dans cet article :

• Bootable : procédé consistant à transformer la partition d’un support de façon à pouvoir démarrer dessus ;
• Time Machine : solution de sauvegarde et restauration complète et très puissante disponible sur les Mac ;
• Cloud Computing : utilisé notamment par le service DropBox et iCloud. il s’agit d’accéder via le réseau, à la demande et en libre-service à des ressources informatiques virtualisées et mutualisées ;
• Image ISO : norme de stockage sur CD et DVD permettant l’inter-opérabilité entre systèmes d’exploitation ;
• Live CD : système stocké sur un support amovible pouvant s’exécuter sans installation. C’est notamment le cas de nombreuses distributions Linux ;
• BIOS est l’acronyme de Basic Input Output System. Niché dans la mémoire morte de la carte mère, il permet d’accéder à de nombreuses informations essentielles au bon fonctionnement de Windows.

La restauration en mode usine

Réinstaller Windows soi-même n’est pas nécessairement la meilleure solution, surtout si le constructeur a prévu ce genre de cas et qu’il a intégré une méthode sur mesure en ce sens. C’est par exemple le cas d’Asus, HP, Dell, Toshiba, Acer, etc. qui, en plus de la partition système en intègrent une cachée, dédiée à la restauration de l’ordinateur tel qu’il était lors de son achat. En outre, cette méthode a pour avantage d’injecter automatiquement les pilotes adéquats au sein de Windows, là où vous n’aurez d’autre choix que de partir à la chasse aux pilotes si vous réinstallez le système en manuel en plus de perdre la licence Windows fournie avec la machine.

Selon les constructeurs, le raccourci permettant d’invoquer le menu de restauration varie. Aussi, n’hésitez pas à contacter la hotline qui devrait se faire une joie de vous le communiquer le cas échéant. 😉

Transférer un DVD sur une clef USB

Que vous ayez un lecteur DVD ou non, vous avez tout intérêt à reproduire le contenu de votre disque d’installation Windows et ce, pour (au moins) trois raisons :

1. Un DVD, ça se conserve mal, ça peut se rayer et sur du long terme, il y a des risques d’avoir des erreurs de redondances cycliques (ça ne vous rappelle rien ? Moi oui !) ;
2. L’installation à partir d’un support à base de mémoire flash est bien plus rapide que lorsqu’on passe par un DVD (dix fois ou plus encore) ;
3. Une clef USB ou une carte mémoire, c’est plus pratique à trimbaler ;
4. Les DVD, c’est comme les CD, c’est un peu dépassé à l’heure de Time Machine et du cloud computing, non ? Bon, ok je sors ! mais à la fin de l’article.

La solution retenue dans ce tutoriel consiste donc à passer par un logiciel accessible aux lecteurs d’écran, WinToFlash. Ce programme ne fait qu’une chose, mais il la fait bien ; Il récupère le contenu de n’importe quel disque pour le transvaser sur une clef USB ou un disque dur externe. Cela concerne aussi bien Windows (toute version) que les distributions Linux sous forme de Live CD. Téléchargez-le en suivant ce lien.

Transférer une image disque sur une clef USB

Depuis que Microsoft s’est décidé à commercialiser Windows à travers sa boutique en ligne (si si, c’est payant), l’éditeur de Redmond propose de télécharger directement l’image disque de son système au lieu de la recevoir sur support DVD. Seulement, il fallait bien qu’il mette à disposition des utilisateurs de Windows quelque chose susceptible de graver l’iso ou tout du moins, de l’intégrer à une clef USB bootable ! Et c’est justement la raison d’être de cet outil officiel. Je ne vais pas détailler la procédure d’utilisation du programme, tant le contenu de la fenêtre parle de lui-même.

Pour démarrer sur une clef USB bootable, il est nécessaire de modifier la séquence de démarrage au sein du bios de l’ordinateur. Cette interface étant inaccessible aux déficients visuels, vous devrez impérativement demander de l’aide à une personne voyante.

Et c’est sur ces quelques lignes que s’achèvent ce petit tour d’horizon consacré à Windows, quoiqu’il y aurait bien d’autres choses à dire à ce sujet (la copie de données via le shell, la customisation de l’installation et son automatisation, etc. … Peut-être dans un autre article qui sait ? 😉