Depuis son apparition avec l’iPhone 4S en 2011, la dictée vocale de Siri a révolutionné la manière dont les personnes déficientes visuelles saisissent du texte. En offrant une solution rapide sur des appareils tactiles, elle s’est imposée comme un outil incontournable, bientôt rejoint par des alternatives sur Android, Windows et d’autres plateformes.
Mais si cette technologie a simplifié la vie de nombreux utilisateurs, elle n’est pas sans défauts. Utilisée sans précaution, elle peut engendrer des situations cocasses ou des malentendus, parfois lourds de conséquences.
Quand vitesse rime avec maladresse
Écrire sur un écran tactile sans assistance visuelle est souvent un défi. La dictée vocale s’est alors imposée comme une alternative séduisante dans un monde où le braille est parfois perçu (à tort) comme dépassé ou contraignant. Mais cet usage comporte aussi des risques, surtout lorsqu’on néglige la relecture.
Certaines erreurs issues de la dictée vocale prêtent à sourire. Par exemple, un utilisateur dictant “Tu me diras où t’habites” s’est retrouvé avec “Tu me diras où ta bite”. Dans un autre cas, une phrase aussi anodine que “J’ai ajouté cette information sur le Mac” s’est transformée en “J’ai ajouté cette information sur le mec”.
Ces anecdotes, rapportées par des membres de la communauté Edencast, montrent que ces fautes, bien qu’amusantes, peuvent facilement passer inaperçues. Elles rappellent combien il est essentiel de relire ses textes, surtout lorsque l’on est distrait ou peu habitué à vérifier chaque mot. Si ces situations peuvent prêter à sourire dans un cadre informel, elles risquent de nuire à la crédibilité dans des échanges sérieux.
Une aide, pas une solution miracle
Ces dernières années, de nombreux utilisateurs ont adopté la dictée vocale comme méthode principale d’écriture, souvent au détriment de la relecture ou de l’apprentissage des bases. Mais si cette technologie peut simplifier notre quotidien, elle ne doit jamais remplacer des compétences essentielles comme la maîtrise du braille.
Le braille n’est pas qu’un simple outil de lecture : il est le fondement de l’accès à la langue écrite pour les personnes aveugles. Il permet de comprendre la structure des mots, de visualiser l’orthographe et de développer une maîtrise approfondie de la grammaire. Or, dans un monde où la dictée vocale tend à prendre le pas sur ces apprentissages, il est urgent de réhabiliter l’utilisation du braille, non comme une contrainte, mais comme un levier d’autonomie et de qualité rédactionnelle.
Certes, l’apprentissage du braille demande du temps et de la pratique, mais ses bénéfices à long terme sont inestimables, que ce soit pour rédiger sans ambiguïté ou pour éviter des erreurs que même les meilleurs algorithmes ne sauraient corriger. Il constitue une richesse irremplaçable, et le laisser disparaître serait une perte majeure, tant sur le plan individuel que collectif.
Retrouver l’équilibre
La dictée vocale est une alliée précieuse. Elle permet de gagner du temps, facilite les échanges et s’intègre dans un large éventail de technologies. Mais pour en tirer le meilleur parti, elle doit être utilisée avec vigilance. Relire ce que l’on dicte, apprendre à optimiser son utilisation, et surtout, ne pas délaisser les bases de l’écriture restent essentiels.
En 2025, les outils basés sur l’intelligence artificielle promettent d’améliorer encore l’expérience utilisateur. Certains dispositifs, déjà en cours de déploiement, détectent automatiquement les ambiguïtés contextuelles ou adaptent la transcription aux habitudes des utilisateurs. Ces innovations sont prometteuses, mais elles ne remplaceront jamais les compétences humaines et la richesse du braille.
En fin de compte, le véritable enjeu n’est pas de rejeter ces technologies, mais de trouver un équilibre entre leur exploitation et la préservation des savoirs fondamentaux. C’est peut-être là que réside notre plus grande force d’adaptation.
Note
Cet édito a été initialement publié le 7 janvier 2015. Près de Dix ans plus tard, nous constatons que la situation s’est encore dégradée dans ce domaine, malgré les avancées technologiques. C’est pourquoi il nous a semblé nécessaire de le mettre à jour pour refléter les défis actuels et réaffirmer l’importance de préserver les compétences fondamentales telles que la maîtrise du braille.
Kevin
Merci Kevin pour ce rappel ; perso j’utilise très peu la dictée vocale et privilégie le clavier classique ou braille. Lorsque j’utilise SIRI, je me mets en mode caractères pour faire une relecture !!! C’est vrai qu’il y a beaucoup de messages incompréhensibles sur les différents réseaux sociaux 😉
Bonjour!
C’est vrai que des fois, ça peut être chaud de l’utiliser, et certaines fois, elle fait des erreurs dont on ne se rend même pas forcément compte, sauf à faire une relecture lettre à lettre, ce qui est très fastidieux surtout si le message est long. Personnellement, je ne l’utilise que pour les SMS, et depuis l’arrivée de la saisie braille, j’ai même plutôt tendance à perdre ce réflexe. Les seules fois où je l’ai utilisée pour les réseaux sociaux, ça a mal retranscrit. Rien de bien grave, si ce n’est que je ne m’en suis pas rendu compte, et du coup on me l’a fait remarquer. Cela dit, à ce que je sais, on est pas les seuls à qui ça arrive puisque je connais certains voyants qui l’utilisent et qui ne se relisent pas non plus! C’est dingue de devenir fainéant à ce point-là! 🙂
Bonne journée à tous.
bonjour tous, en ce qui me concerne je l’utilise surtout dans les SMS. Je dicte des portions de textes assez courtes. Si le résultat n’est pas satisfaisant j’annule la dernière dictée en secouant mon iphone et je reprends. En procédant de cette façon, je trouve que ça ne fonctionne pas trop mal.
Oui, oui, oui Kevin !
C’est aussi pour cette raison selon moi, que tous les déficients visiuels qui ne peuvent pas, ou plus, lire efficacement avec leurs yeux, ne ne doivent pas négliger l’écriture braille, laquelle est tout à fait compatible aujourd’hui avec les nouvelles technologies.
Je suis comme pierre, utilisant très peu la dictée vocale et en relisant systématiquement quand je l’utilise
Bonjour a tous!
Je suis tout a fait d’accord avec vous tous, bien que privilégiant la dictée vocale, lorsque j’ai un peu la flemme, de passer en saisie braille, ou d’écrire sur le clavier virtuelle!
Il faut dire, qu’autant sur un ipad, la saisie braille est vraiment très aisée, autant sur l’iphone, surtout le 5s, j’avoue, que j’ai déchanté, a cause de l’espace très mince pour écrire!
Mais lorsque je le peux, je l’utilise totu de même, parce que c’est vrai que la dictée vocale, c’est bien, mais ca a quelques désavantages, notamment, sur le fait que la plupart du temps, siri écrit en phonétique, et si on ne prend pas le temps de corriger, on peut facilement être dépourvu lol
Par ailleurs, j’avoue que lire par caractère, devient très vite fastidieux, surtout si le texte que l’on a dicté est très long!
Et sur l’ipad, on perd souvent le focus, lors de la relecture, du coup on a la flemme de se relire!
Cela dit, si je dois écrire un texte important, et que j’ai mon clavier bluetooth sur moi, j’avoue que je l’utilise beaucoup plus que la dictée, car sur celui ci on maîtrise ce que l’on tape, et on fait attention!
A+
Carine
Bonjour,
je vous rejoint tous sur ce que vous dites. La dictée vocale a ses limites, à utiliser avec parcimonie, c’est une aide bien attrayante il est vrai, mais en aucun cas un moyen de substitution à l’écriture manuelle.
La dictée peut bien dépanner un peu mais on ira toujours plus vite avec le braille ou un clavier standard car moins de relectures sont nécessaires.
Bonne année Siri : voulez-vous que je recherche bonne année Siri sur le Web ? Bref la dictée vocale, c’est comme Siri, y’a encore du boulot, clin d’œil.
Bonsoir à tous et toutes. J’ai très peu utilisé la dictée. En effet, elle ne retraduit pas vraiment ce que l’on veut dire. J’utilise le clavier virtuel, c’est plus long. Mais depuis quelques jours quand c’est possible je sélectionne les mots proposés par l’iphone. Cela aide bien pour écrire un message plus rapidement. Bonne année
Merci pour cet article, je n’aurais pas mieux dit/écrit.
Pour ma part, ma façon préférée d’écrire sur mon iPhone c’est avec l’Esys, parfait pour se relire et plutôt rapide (non le braille n’est pas mort, il faut continuer à l’apprendre aux jeunes et à l’utiliser même si pour ma part c’est moins qu’avant). A défaut, j’apprécie bien la saisie braille à l’écran même si elle est encore perfectible, merci Apple d’y avoir pensé! Le clavier azerty tactile est évidemment parfaitement utilisable, bien qu’un peu moins pratique car moins rapide pour une saisie longue.
Au final, la dictée vocale je m’en sert assez peu, c’est surtout quand on m’envoie un message auquel je dois répondre de suite, mais que je suis en train de marcher ou dans le bus. Dans l’ensemble ça fonctionne plutôt bien, même si ce n’est pas parfait. Il faut penser à faire des dictées plutôt courtes, sans négliger la ponctuation.
Bonjour,
En effet la dictée vocale semble à première vue être un outil assez efficace pour écrire du texte rapidement et simplement. Quoi qu’il en soit je me vois mal personnellement écrire mes mails en les dictant dans un bus ou bien dans le métro.
Je remarque également que l’ergonomie des claviers virtuels s’améliore aussi.
Perso j’utilise très régulièrement le clavier fourni par google sur mon android avec talkback et ça marche quand même pas si mal. Le plus ennuyeux à mon avis pour moi vient du fait que l’écran de mon mobile est pas hyper grand du coup le clavier est plus petit et comme j’ai des gros doigts il m’arrive d’avoir quelques ratés quand je tape un peu rapidement.
Un grand merci pour cet article qui avait grand besoin d’être écrit. Rien à ajouter, tout est dit et bien dit. Nous avons tous nos difficultés et l’écriture est sans doute plus compliquée pour certains que pour d’autres, mais ne pas voir ne justifie en aucun cas que l’on ne sache pas écrire autrement qu’en phonétique. Bien écrire, c’est comme se laver ou s’habiller correctement, c’est se respecter soi-même et respecter les autres. Encore merci pour cet article.
Pour ma part je n’utilise siri que pour donner des ordres à mon iphone, comme mettre un réveil. Pour la saisie j’utilise mbraille que je préfère au clavier braille virtuel intégré. Il faut vraiment remettre le braille sur le devant de la scène des déficients visuels, car même au coeur des nouvelles technologies il a sa place et est indispensable. Ne plus lire en braille, c’est ne plus vraiment savoir ni lire ni écrire, et ça, c’est grave et de plus en plus courant.
Merci pour cet article et sa mise à jour Kevin. Ce que tu dis est d’autant plus vrai, que grâce au Braille abrégé, un utilisateur Aveugle maîtrisant correctement cette alphabet ne va pas beaucoup moins vite dans la rédaction d’un texte qu’avec la dictée vocale et sa correction ultérieur indispensable. D’autant plus avec le perfectionnement de la saisie braille sous iOS 18, cette alphabet est loin d’être obsolète.
Moi qui ne l’avais plus pratiqué depuis longtemps, et qui le lis assez lentement, son utilisation sur l’iphone me fait gagner un temps précieux.
Bonjour Kevin, bonjour à tous,
Merci pour cet article. Pour ma part, j’utilise la dictée vocale depuis qu’elle existe. Il faut dire que je suis un non-voyant tardif, quand j’ai perdu la vue, je n’avais pas le temps d’apprendre le braille car je travaillais entre 60 et 70 heures par semaine. Au début, cela me demandait énormément de temps pour me relire et corriger les fautes car je suis quelqu’un qui tient énormément à l’orthographe. Même si parfois je laisse passer quelques coquilles. Avec le temps, je trouve que la dictée vocale s’est énormément améliorée. Je pense qu’elle me comprend mieux et que du côté d’Apple, ils ont fait également des efforts. Par conséquent, cela me demande beaucoup moins de temps de relecture. Et je note qu’il y a beaucoup moins de fautes.
Malgré ma situation, je suis un défenseur du braille. Je milite dans une association pour que cela reste à l’enseignement. Cela est primordial pour moi.
Bonne fin de journée à tous. Et surtout, de très bonnes fêtes de fin d’année.
Bonsoir. Moi, je n’utilise ni siri, ni la dictée vocale. Je me sers du clavier azerty de mon iphone pour écrire. Je trouve que ça entretient l’ortographe. Il est évident que le braille n’est pas à délaisser. A noter que je n’aime pas les commandes vocale.
N’étant pas perso un puriste de l’orthographe. Je n’ai jamais eu de diag de dysorthographie ou autre mais ça ne m’étonnerait pas plus que ça. J’ai aussi eu mes premiers contact (très tôt enfant) avec l’écrit à travers jaws.
Je ne ferai pas partis de ceux qui juge sur les fautes d’orthographe. Généralement quand une personne en fait ce n’est pas tant une question de négligence que de soucis tiers à côté (aprentissage tardif du français, mémoire auditive prenant le pas sur l’orthographe donc phonétique, parcour scolaire complexe et complètement hors des cloux…) ce n’est qu’un fragmant des raisons qui me viennent en tête pour mal maitriser l’orthographe. Et celles et ceux qui ont des difficultés à écrir sans faute n’ont clairement pas besoins des réflections condécendantes à longueur de temps, quand on écrit mal on le sait, c’est pas par plaisir, et ça cré toujours plus de complexes et de freins à bien écrir. Ceux qui s’en moque par essence s’en moque donc n’auront rien à secouer d’une critique, ceux qui ne le font pas exprès risque d’en souffrir. Donc perso je me concentre sur le fond, moins sur la forme.
Ceci étant dis depuis les dernières versions d’IOS la saisie braille a vraiment gagnée en fluidité, on peu sortir les é sans gymnastique nule (comme c’était le cas sur androide depuis le début) on peu activer la saisie braille automatiquement ou en posant 2 doigts de chaque côtés de l’écran de n’importe où… perso je ne jure plus que par la saisie braille.
Et si il semble claire que je ne me mettrai jamais à l’abrégé dont je n’ai honnêtement pas grand chose à secouer, utilisant principalement le braille pour lire du code (php/python/…) je ne me vois plus écrir sur tactile sans la saisie braille je dirais même que c’est un petit plaisir.
Et j’ai constaté entre les “mal orthographié” de voiceOver et la pratique, j’ai tendance à faire de moins en moins de faute. Il faut corriger plus de 20 ans de difficultés, mais je vois déjà des changements.
Je pense aussi qu’une part de la faute reviens aux structures spécialisées qui au lieux d’aprendre la saisie braille ou les usages moderne de notre écriture (une compétence pourtant complètement vitale de nos jours) préfert rester accrochés aux vieilles pratiques et ne se mettent pas à la page. À mon avie, un des risque si il en est de tuer le braille viendra du milieux spécialisé qui à tendance à former les jeunes avec condécendance pour les rendre présentoir à bonnes actions et non pas pour leur donner vraiment les clefs de leur autonomie en les voyant comme des égales des élèves voyants.
Étant dans les comités d’accessibilité quand je parle braille on me dit que peut d’aveugles le lisent que ça sert à rien. Et perso je suis oposé totalement à cette tendance à supprimer le braille par flemme. Comment voulez vous que les aveugles l’utilise si on en croise jamais. Prenons soins de notre accès principale à la culture sans lui allez savoir où nous serions.
Bonjour à toutes et tous, la relecture des commentaires d’il y a dix ans est intéressante quant à l’article de Kevin, il est toujours d’actualité. Je me permets de vous faire part de ma réflexion: La dictée vocale : un outil simple mais …
La dictée vocale est un moyen simple et accessible pour saisir du texte, particulièrement pour nous, utilisateurs de lecteurs d’écran. Cependant, il est important de distinguer les deux grandes formes de « dictée vocale » :
1. La dictée vocale intégrée à un clavier virtuel, comme Gboard, le clavier iOS ou le clavier Samsung, disponibles sur les smartphones, iPhones ou tablettes.
2. La dictée vocale proposée par les assistants vocaux, tels que Siri, Google Assistant, Copilot, Alexa ou encore ChatGPT.
Dictée vocale via clavier virtuel
Dans le premier cas, la présence du clavier virtuel permet une correction manuelle immédiate, à condition que l’affichage du clavier ne disparaisse pas lorsque l’utilisateur glisse son doigt sur le texte.
L’approche recommandée pour corriger un texte dicté consiste à :
– Relire le texte mot par mot en activant les options de lecture du lecteur d’écran.
– Lire caractère par caractère les mots douteux, en utilisant les raccourcis du rotor pour iOS ou ceux de TalkBack sous Android.
Ces fonctionnalités sont particulièrement efficaces si l’auteur prend le temps de relire et dispose d’une solide base en orthographe. Cependant, cette compétence peut faire défaut, surtout en cas de recours exclusif à l’audio sans apprentissage du braille. Pourtant, la pratique du braille reste essentielle pour renforcer la maîtrise de l’orthographe et des constructions grammaticales.
Dictée vocale via assistants vocaux
En revanche, la correction d’un texte dicté à travers des assistants vocaux n’offre pas la même souplesse. Les moyens de correction sont limités et nécessitent une bonne connaissance des fonctionnalités propres à chaque assistant.
Quelques stratégies possibles incluent :
– Copier le texte dicté et le coller dans une application de correction orthographique. Cette méthode, bien que fonctionnelle, est peu pratique, notamment dans les situations où la rapidité prime.
– Demander à l’assistant de lire ou d’épeler un mot. En cas de doute sur un mot ou une phrase, marquer une pause et utiliser des commandes spécifiques pour relire ou épeler les mots mal orthographiés.
Chaque assistant vocal dispose de ses propres commandes ; il est donc utile de les formuler correctement, par exemple :
– Avec Siri : « Peux-tu corriger le texte que je viens de dicter ? »
– Avec Alexa : « Relis-moi le dernier message et épelle les mots mal orthographiés. »
– Avec ChatGPT : « Analyse ce texte dicté et corrige les éventuelles erreurs. »
Relire et maîtriser l’orthographe
Quelles que soient les méthodes utilisées, la relecture reste essentielle. Cette étape s’impose pour identifier et corriger les erreurs. Les assistants vocaux, bien que puissants, ont leurs limites et peuvent générer des méprises si l’utilisateur ne relit pas soigneusement ou ne dispose pas d’une base solide en orthographe et grammaire.
Un apprentissage exclusivement basé sur l’audio, au détriment du braille, risque d’affaiblir ces compétences. Le braille, en revanche, offre une compréhension tangible des mots et des structures syntaxiques. Malheureusement, son accès reste limité en raison :
– Du coût élevé des plages braille, outils essentiels mais souvent prohibitifs.
– De l’obsolescence rapide des technologies braille, qui réduit leur utilisation sur le long terme.
Conclusion
Pour améliorer la correction des textes dictés :
1. Relisez systématiquement vos textes, en utilisant les options de lecture des lecteurs d’écran.
2. Apprenez les commandes de correction spécifiques à votre assistant vocal. N’hésitez pas à demander : « Comment puis-je corriger avec le lecteur d’écran le texte que je viens de dicter ? »
3. Investissez-vous dans la pratique du braille, si possible, pour renforcer vos compétences linguistiques.
En résumé, les outils technologiques sont précieux, mais leur efficacité repose sur une bonne compréhension des méthodes de correction et sur un effort personnel pour relire et améliorer la qualité du texte dicté.
Malgré tous ces conseils, espérons en l’indulgence de nos lecteurs, car, après tout, « l’erreur est humaine »…
—… 😊
Super article. Je n’ai jamais utilisé la dictée vocale, et vais encore moins l’utiliser depuis l’arrivée d’IOS 18 et son enrichissement incroyable de la saisie braille, qui peut désormais être utilisée dans tous les contextes de l’iPhone presque sans interruption. Un vrai bloc-notes Braille tactile.
Bonjour,
Il va falloir sérieusement que je me mette à apprendre le clavier braille tactile. J’avoue que j’ai toujours regardé ça de loin sans y prêter beaucoup d’attention. C’est dans ma to do list depuis quelques mois.
Bonjour à tous.
J’arrive après la bataille, mais il n’est jamais trop tard. J’étais passé à côté de cet édito.
Kevin, tu as tout dit. Un grand merci pour avoir rappelé l’importance du braille et t’en ériger en ardent défenseur. On ne dira jamais assez combien il est important de savoir le lire, et on ne rappellera jamais assez combien l’oralité ne doit pas être exclusive. Mis à part les professeurs spécialisés qui le défendent, il serait grand temps que les équipes pluridisciplinaires des instituts, aujourd’hui exclusivement constituées de voyants qui, du reste, ne connaissent absolument rien au handicap visuel à leur entrée dans ces structures et font leur apprentissage sur le terrain, prennent la peine d’écouter les experts et cessent de psychologiser le débat à outrance en dénigrant le braille au motif qu’il stigmatiserait nos pauvres petits élèves. Que n’ai-je entendu de grandes théories affirmant que, puisque la synthèse vocale avait fait des progrès extraordinaires, le braille n’était plus utile! Accepterait-on d’envoyer son enfant voyant à un entretien d’embauche sans qu’il sache lire? Pour moi, ce genre de propos tenu par des soit-disant spécialistes est proprement inacceptable. Redonnons donc au braille ses lettres de noblesse.
Stéphane