Cinq choses qu’un ophtalmologue devrait savoir

Pour de nombreuses personnes en situation de handicap visuel, les entretiens avec un ophtalmologue sont souvent synonymes d’anxiété. Pourtant, il existe quelques petites recommandations qui, mises bout à bout, pourraient bien rendre ce genre de rencontre un tantinet plus facile à vivre.

  • La première, c’est sans nul doute le choix de la terminologie. En effet, si les termes qualifiants la pathologie ne sont pas (ou mal) vulgarisés au patient, il risque probablement de chercher par lui-même leur définition ce qui pourrait avoir comme conséquence d’influer sur son moral et plus encore, sur la façon dont il pourrait envisager son avenir et celui de ses proches.
  • Eviter de favoriser la physiologie au détriment de l’aspect humain : pour les déficients visuels, l’assurance de pouvoir mener une vie peu ou prou normale malgré leur handicap est bien plus importante que de se focaliser sur l’existence de telle ou telle nouvelle recherche relative à un hypothétique remède… en bref, trop d’espoir tue l’espoir !
  • Prendre le temps de déchiffrer et expliquer le résultat des différents tests effectués, quand bien même certains d’entre eux peuvent paraître rébarbatif ou sans intérêt pour le médecin.
  • Proposer au patient des moyens de s’informer davantage sur sa pathologie : cela est notamment susceptible d’aider le patient à expliquer aux autres ce qui lui arrive…
  • Considérer la personne déficiente visuelle dans sa globalité et non la réduire à sa pathologie et son handicap : ce qui implique de s’informer sur ce qu’elle vit, comment elle va… et même si a priori ce n’est pas le rôle d’un ophtalmologue, l’aider à avoir une meilleure image d’elle-même !

source : The Outlook From Here (en Anglais).

4 réflexions sur « Cinq choses qu’un ophtalmologue devrait savoir »

  1. bonsoir je suis pas d’accord moi je suis plus à la recherche de remède contre choses pour ce qui est cité à la fin de l’article tout ne rentre pas dans la compétence de ophtalmologue

  2. Je suis d’accord sur le fait que trop d’espoir tue l’espoir. Mais je trouve que c’est important d’en avoir un peu. Toute ma vie les médecins m’ont répété que ma maladie était incurable. Or il y a un an, j’ai fait en Thaïlande un traitement par cellules souches. Je distingue maintenant les formes et les couleurs. Avant le traitement, j’étais totalement aveugle. Tout ça pour dire que même s’il faut aller de l’avant malgré son handicap, il est quand même important pour ceux qui le souhaitent de se tenir informés sur la recherche car la médecine avance.

  3. salut Jessica je suis content pour ton traitement qui a marché c’est possible d’avoir le nom de ta maladie si c’est pas trop indiscret merci est d’autant plus quand il y a espoir d’un nouveau traitement ça nous fait accrocher à la vie

  4. C’est une dysplasie septo optiques. C’est une maladie très rare qui touche les nerfs optiques et qui provoque une malformation cérébrale. Elle se traduit par une déficience visuelle plus ou moins sévère et des troubles hormonaux.

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