C’est avec une vive émotion que je vous annonce ce que (pour ma part) je considère comme étant l’une des nouvelles les plus tristes du monde de l’informatique ces dernières années.
En effet, c’est durant l’une de mes pérégrinations (nocturnes) que j’ai appris la disparition prochaine de mon lecteur multimédia préféré de tous les temps, Winamp. Un lecteur que j’affectionne et utilise régulièrement encore aujourd’hui, sous Windows. Pour la petite histoire, c’est avec ce programme que j’effectue généralement la dernière écoute de mes podcasts avant leur publication sur Edencast.
Ma première rencontre avec Winamp, elle remonte à la fin des années 90. A cette époque, le format MP3 n’était pas encore la super star qu’il est devenu grâce à Napster par la suite. C’était une époque où la lecture de ces fichiers au sein d’une interface graphique relevait davantage de l’utopie pour une personne déficiente visuelle, car tous les lecteurs multimédia que l’on pouvait croiser nous étaient peu ou prou inaccessible sous Windows.
Alors, lorsque j’ai découvert ce lecteur pour la première fois (sur un CD-ROM appartenant à mon frère), j’ai eu un véritable coup de foudre pour cette interface sobre, simple et pleine de raccourcis clavier. Des raccourcis qui existent toujours d’ailleurs, nonobstant ses évolutions successives.
Au fil des années, Winamp est passé de main en main, pour finalement terminer son périple entre celles d’AOL. Et c’est cet éditeur qui n’a rien trouvé de plus saugrenu … qu’annoncer sa fin pour le 20 décembre.
Bien sûr, le déclin de Winamp avait déjà commencé il y a bien des années de cela, notamment du fait de l’essor d’un certain programme multiplateforme, dénommé iTunes. Mais si je dois reconnaître que ce dernier est devenu mon lecteur multimédia favori sur Mac, il n’en reste pas moins que Winamp a toujours occupé une place à part dans mon coeur. Une place qu’aucun logiciel (sauf peut-être JAWS) ne saurait lui ravir, même des années après sa disparition annoncée … pour finir, voici une vidéo qui rappellera des souvenirs à certains 😉
Source : The Verge (en Anglais).